Il n'existe que trois êtres respectables : le prêtre, le guerrier, le poète. Savoir, tuer et créer.

Baudelaire, Charles   Extrait de Mon coeur mis à nu


Il y a dans tout homme (...) deux postulations simultanées, l'une vers Dieu, l'autre vers Satan. L'invocation à Dieu, ou spiritualité, est un désir de monter en grade ; celle de Satan, ou animalité, est une joie de descendre.

Baudelaire  Mon coeur mis à nu


Ce que je sens, c'est un immense découragement, une sensation d'isolement insuportable, une peur perpetuelle d'un malheur vague, une défiance conplète de nos forces, une absence totale du désir, une impossibilité de trouver un amusement quelconque. [...] C'est le véritable état de Spleen

Baudelaire  en 1857, définition du Spleen


Homme libre, toujours tu chérireras la mer.

Baudelaire  


Malheur a celui qui ne desire plus, il a perdu tout sens a son existence

Baudelaire  


Le Poète est semblable au prince des nuées. / Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.

Baudelaire, Charles  


Ce qui est créé par l'esprit est plus vivant que la matière.

Baudelaire, Charles  Fusées


Le mal se fait sans effort, naturellement, par fatalité ; le bien est toujours le produit d'un art.

Baudelaire, Charles  Curiosités esthétiques


Sois sage, ô ma douleur, et tiens-toi plus tranquille !

Baudelaire, Charles  Recueillement


Bien qu'on ait du coeur à l'ouvrageL'Art est long et le temps est court.

Baudelaire, Charles  Les fleurs du mal


Manier savamment une langue, c'est pratiquer une espèce de sorcellerie évocatoire.

Baudelaire, Charles  


Tout homme bien portant peut se passer de manger pendant deux jours, de poésie, jamais.

Baudelaire, Charles  L'art romantique


La plus belle des ruses du diable est de vous persuader qu'il n'existe pas.

Baudelaire, Charles  Le Spleen de Paris


Seule l'histoire n'a pas de fin.

Baudelaire, Charles  


Faut-il qu'un homme soit tombé bas pour se croire heureux.

Baudelaire, Charles  Projets de lettre à Jules Janin


La musique creuse le ciel.

Baudelaire, Charles  


Sur le fond de mes nuits Dieu de son doigt savant
Dessine un cauchemar multiforme et sans trêve.

Baudelaire, Charles  Les fleurs du mal